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Derniers ouvrages

  • Le Voile

    Ce numéro 24 des Essais Écossais qui a pour thème "Le Voile", est le fruit des travaux, d'une exceptionnelle qualité, d’un seul atelier du Grand Collège des Rites Écossais-Grand Orient de France, la Loge de Perfection « Germain Hacquet ».

    Ce numéro 24 des Essais Écossais a une originalité qui le différencie des autres volumes de cette collection lancée en 2016 : il provient de la réflexion de la Loge de Perfection « Germain Hacquet », un Atelier du Grand Collège des Rites Écossais-Grand Orient de France. Ayant pour thème Le Voile, il constitue le premier d’une série qui témoignera de la vitalité de la lignée initiatique « Germain Hacquet ».

    Dans le contexte français d’un mot — Le Voile — dont l’actualité est en évolution constante depuis trente an, cette proposition thématique était audacieuse. En effet, en France, l’habit de tête a été un fait social global pendant des siècles ; il est ensuite devenu, au cours de la déchristianisation européenne occidentale, de la décolonisation et de la montée en puissance du féminisme, une « affaire » exacerbée dans un environnement complexe historique, social, politique, religieux et idéologique. Il devient urgent pour l’avenir de nos sociétés de s’en extraire pour le penser autrement que comme un marqueur majeur exclusif d’une seule appartenance religieuse dont les implications politiques extrémistes sont devenues passionnelles et irrationnelles.

    Le paradoxe du voile tant pour celles qui le portent que pour ceux qui le rencontrent réside dans le fait que le voile destiné à cacher quelque chose rend d’autant plus visibles celles qui en sont porteuses.

    Le Voile nous amène à aborder les dialectiques du sacré et du profane, du social et du spirituel, de l’union et de la séparation, du voilé et du dévoilé, du caché et de l’apparent, de l’intérieur et de l’extérieur, du visible et de l’invisible, du pur et de l’impur, du licite et de l’illicite. Elles s’enclenchent dès l’apparition du voile pour aller de l’ésotérisme et de l’ésotérisme vers l’érotisme en tant que désir de tendre à la perfection, de l’ex-time à l’intime pour atteindre l’ultime, c’est –à-dire le sublime. Enfin, le voile doit nous incliner à la modestie, cet autre voile que le xixe siècle plaçait sur le décolleté des femmes.

    J. O.

    15,00 €
  • Femmes en religion. Religions de femme

    Ce numéro 21 des Essais Écossais présente les actes du colloque organisé le 28 septembre 2019 avec la Faculté de Droit d’Aix-en-Provence sur le thème « Femmes en religion. Religions de femme ». Il fait également le compte-rendu de la remise du Prix Bruno Étienne, prix Universitaire du Grand Collège des Rites Écossais – Grand Orient de France décerné à un mémoire ou à une thèse concernant le fait religieux.

    Le colloque qui s’est tenu le 28 septembre 2019 à Faculté de Droit d’Aix-en-Provence a été l'occasion pour les organisateurs comme pour les intervenants de rappeler la mémoire de Bruno Etienne et de rappeler ce qu’il a apporté tant à la Franc-maçonnerie qu’aux champs disciplinaires qu’il investiguait. Il avait pour thème « Femmes en religion. Religions de femme », une thématique d'une vibrante actualité dont il fallait tenter de déconstruire les problématiques en partant du constat que l’histoire des femmes ne s’est que très partiellement intéressée au facteur religieux avant la fin du XXe siècle.
    La femme n’est plus invisible, elle n’est plus muette. Il fallait leur donner la parole et le choix a été fait d'entendre en premier lieu celle des femmes en religion. Elles affirment, dans leur diversité et en toute liberté, leurs approches respectives et les rapports qu’elles entretiennent avec les religions qu’elles ont choisies ou qui les a choisies.
    Dans un second temps, ce sont des universitaires sans distinction de sexe qui se sont exprimés puisqu'il est un a priori que l'on doit poser : la science n’est pas sexuée.

    15,00 €
  • Ethique et Intelligence artificielle

    Ce numéro 18 des Essais Écossais s'inscrit dans l'actualité de la Commission européenne qui a présenté, le 8 avril 2019, les lignes directrices d’éthique devant présider à la fabrication et l’utilisation des robots et de l’Intelligence Artificielle. Définies par un groupe d’experts, ces lignes directrices peuvent-elles être mises en œuvre et respectées dans un monde qui, depuis des millénaires, se satisfaisait d’une Intelligence Singulière ?

    Intelligence artificielle, IA. Ce vocable est aujourd’hui fortement médiatisé. Il ne faut pourtant pas oublier qu’il a été « inventé » en 1955 par John McCarthy l’un des pionniers de l’informatique. La question qui se pose aujourd’hui — mais n’est-elle pas de tous les temps ? — est de savoir ce qu’est l’IA et surtout de ce qu’elle est au regard de l’intelligence humaine. Répondre à cette question exige de la prendre en compte telle que la présentent les multiples canaux d’information et d’en faire une analyse critique.
    Le Grand Collège des Rites Écossais du Grand Orient de France a jugé souhaitable d’y contribuer dans le cadre de la construction et l’exécution de son projet humaniste au service de l’homme et de son intelligence du monde.

    15,00 €
  • Valeurs humanistes et quêtes identitaires en Caraïbes

    Ce n°19 des Essais Écossais est exceptionnel en premier lieu parce qu'il rend compte du premier colloque organisé dans la région Antilles-Guyane par le Grand Collège des Rites Écossais - Grand Orient de France. Il l'est aussi parce que ses organisateurs ont souhaité marquer leur volonté d’affirmer l’ancrage des Hauts Grades du Rite Écossais Ancien Accepté dans le temps et dans l’espace. Pour cela, ils ont repris le nom que donnaient les Amérindiens à la Martinique et cette réunion est désormais connue comme le « colloque Madinina » — « île aux mystères », « île aux fleurs » ou « île aux femmes », une dénomination qui évoque l’histoire pré-occidentale de cette parcelle de terre française dans les Caraïbes.

    La construction identitaire à l’aune des valeurs humanistes en Martinique, ne peut pas faire l’économie de son histoire. Elle doit s'intéresser en particulier à l’extermination des Indiens Caraïbes qui s’achève au 17e siècle, mais aussi à la traite africaine qui culmine cent ans plus tard et à l’esclavage des noirs qui ne seront abolis qu’au 19e siècle. Cette histoire si particulière a eu des conséquences raciales et sociales au 20e siècle et c’est elles que nous sommes amenés à aborder aujourd’hui. Le droit à l’oubli que revendiquent les États et qu’ils organisent, a pour corollaire le devoir de mémoire des peuples. Ces derniers, pour savoir où ils vont, doivent impérativement savoir d’où ils viennent. Comme le dit si bien le philosophe Paul Ricœur, il faut réveiller « la mémoire empêchée ».
    J. O.

    15,00 €