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Écossisme et TranshumanismeIl était essentiel que le Grand Collège des Rites Écossais, porteur d’une éthique liée à son exigence de spiritualité, s’approprie des questions anthropologiques et les aborde sans toutefois prétendre leur apporter des réponses définitives. Il s'imposait d'interroger les rapports dialectiques entre l'humanisme qu'est l'écossisme et le transhumanisme, nouvelle "religion" de la post-modernité.

Réf.: ee008

Colloque, Strasbourg 2018

Disponibilité: Disponible Hors stock
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« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair- obscur surgissent les monstres. » Ainsi s’exprimait, du fond de ses geôles mussoliniennes, Antonio Gramsci (1891-1937) qui a passé la moitié de sa vie en prison.
Le transhumanisme qui fait l’objet des actes du colloque du Grand Collège des Rites Écossais réunis dans ce volume des Essais Écossais ne serait-il pas un de ces monstres entrevus par Gramsci ? N’est-ce pas là une « machinisation » de l’homme ?
Dans sa version médecine curative liée au care, le transhumanisme vise à utiliser les NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, intelligence artificielle et sciences cognitives) pour traiter les handicaps et les maladies et à terme lutter contre le vieillissement et la mort.
Dans sa version médecine méliorative permettant une augmentation de l’humain, le fameux « homme augmenté », les NBIC révèlent autant d’interrogations qu’elles apportent de solutions.
Quoi qu’il en soit, le transhumanisme qui traverse l’homme, au risque de le transpercer, ne peut pas rester sans questionnement entre le techniquement réalisable et l’éthiquement acceptable.