Aller au contenu

Les Essais Écossais

 Cette collection publie les actes des colloques organisés sous l'égide du Grand Collège des Rites Écossais, la Juridiction du Rite Écossais Ancien Accepté du Grand Orient de France.
Les sujets traités sont essentiellement d’ordre historique, philosophique, sociétal…

Préface générale des Essais Écossais


  • Ramsay l'Écossais

    Ce premier numéro des Essais Écossais, la nouvelle collection du Grand Collège des Rites Écossais , est consacré au Chevalier de Ramsay, par trop méconnu. C'est aussi le premier numéro dédié à l'histoire de l'écossisme.

    André-Michel de Ramsay, moins connu que le pasteur Anderson, est pourtant le maçon qui a introduit la maçonnerie chevaleresque dans la Franc-maçonnerie andersonnienne en la transformant par son Discours prononcé à la Saint-Jean d’hiver de 1736. Les Hauts-Grades écossais ont connu par la suite une fortune extraordinaire puisque la première Grande Loge écossaise, à laquelle nous pouvons nous rattacher, a été fondée dès 1745 par Etienne Morin à Bordeaux et que le Rite de Perfection en 25 degrés existe dès 1763.
    C’était rendre justice à Ramsay que de lui consacrer le premier volume de la collection les Essais Écossais. Il contient les actes de la Tenue ouverte aux Maîtres du 26 novembre 2016 organisée par les Loges de Perfection de Paris - Ile de France.

    15,00 €
  • Devenir Maître, le Maître en devenir

    Comme chaque être vivant, le Maître est en situation d’être l’avant d’un avenir et d’être requis par cet avenir qu’il lui appartient de choisir librement. Les grades post-magistraux représentent un de ses a-venirs possibles.


    Il n’est pas de Hauts-Grades sans Maîtres porteurs du 3e degré. Les Hauts-Grades écossais en effet s’inscrivent dans une progressivité initiatique. Ils ne s’adressent aux seuls possesseurs du grade de Maître.
    Le Grand Orient de France est une fédération de Loges et de Rites dont aucun ne peut prétendre à une quelconque prééminence sur les autres.
    Là est l’immense richesse initiatique du Grand Orient de France, faite de la pluralité de ses Rites, tant dans ses Loges symboliques que dans ses Ateliers de Perfection. Ainsi quel que soit le rite pratiqué aux trois premiers degrés, les Maîtres peuvent accéder aux Hauts-Grades du Rite écossais ancien accepté.
    Cette spécificité de notre obédience fait d’elle la première obédience écossaise historique et une des principales juridictions écossaises humanistes au monde.

    15,00 €
  • La violence et le sacré

    La recherche philosophique est une constante dans les Hauts-Grades et certains degrés s'en réclament expressément. Elle exige des maçons une réflexion sur les origines de tous les comportements humains dont les entrelacements de la violence et du sacré font à l’évidence partie.

    En tant que Juridiction de Hauts-Grades écossais, le Grand Collège des Rites Écossais s’est édifié selon une hiérarchie initiatique modélisée par les ordres monastiques militaires dont le plus connu est l’Ordre du Temple.
    Le Chevalier apparaît, dans toutes les cultures, comme celui qui est investi de la violence d’un groupe humain qu’il met au service de la survie groupe. Il doit sublimer la violence tant individuelle que collective dans le sacré au moyen de rituels. Ce sont ces rituels réitérés, technè productrice d’un ethos, donc d’une éthique, qui sont aux origines de la spiritualité dont nous nous réclamons.
    Elle consiste en une élévation exigeante qui s’appuie sur une recherche philosophique dont se réclame expressément un certain nombre de nos degrés.
    Cette constante recherche philosophique nous impose de réfléchir aux origines de tous les comportements humains dont les enlacements de la violence et du sacré font à l’évidence partie.

    15,00 €
  • L'Alliance

    L’Alliance, sous-titrée "Savoir donner, savoir recevoir, savoir transmettre", est publiée l'année de la célébration, de par le monde, du tricentenaire de la Maçonnerie institutionnelle (Londres, 1717). Ce concept qui remonte à la plus haute antiquité, est formalisé tant dans l'Ancien testament que dans le Nouveau. C'est un concept anthropologique que la franc-maçonnerie s'est naturellement appropriée.

    Au XVIIIe siècle, l’Écossisme réalise, à partir du discours du Chevalier de Ramsay de 1736, le continuum du récit salomonien construit autour de la légende d’Hiram et introduit la chevalerie sous toutes ses formes dans la continuité du récit biblique au niveau des Hauts-Grades écossais.
    Quoi qu’il en soit de son origine, l’Alliance demeure la seule porte de sortie de la transversalité vers la verticalité initiatique dont elle constitue la base. Cette verticalité initiatique, dont la finalité est l’élévation de l’homme, suppose, propose et impose des savoirs à acquérir tels que savoir donner, savoir recevoir, savoir transmettre.
    L'Alliance est à l'origine un dépassement de la vie tribale qui permet aux groupes humains alliés de survivre, dans les meilleures conditions possible, en plus grand nombre. Née d'une simple nécessité organique, elle a dû se sacraliser pour se pérenniser à travers une Loi.

    15,00 €
  • Écossisme et multiculturalismes

    La réflexion du Grand Collège des Rites Écossais du Grand Orient de France a pour fondement l'humanisme. La diaspora écossaise est multiculturaliste puisqu'elle est implantée sur tous les continents et compte dans ses rangs des maçons de toutes origines. Questionner les rapports de l'Écossisme et des multiculturalismes s'imposent comme une évidence.

    À l’échelle d’un pays géographiquement moyen comme la France, les différences culturelles franco-françaises se font sentir du Sud au Nord, et d’Est en Ouest pour ne citer que la France métropolitaine. À la géographie s’est associée une histoire. La France a toujours été un pays multiculturel et Marseille où s'est tenu le colloque dont ce numéro contient les actes, et qui est la porte de l’Orient, a toujours constitué, en raison de sa situation unique, l’une des entrées dans notre pays d’autres cultures : Marseille elle-même est d'ailleurs l’exemple de la coexistence de multiples cultures dont se revendiquent les communautés qui, à juste titre, en sont porteuses. Comment l'Écossisme s'est-il « nourri » de cette diversité, de ces multiculturalismes ? Tenter de répondre à cette question est ce à quoi vous invitent, écossais ou non, maçon ou non, la lecture et la méditation de ces Essais Écossais.

    15,00 €
  • Etienne Morin

    Etienne Morin, un homme aux sources de l'Écossisme. Pourquoi ? Parce qu'il est l'organisateur du premier système de hauts-grades écossais qui a donné naissance au Rite écossais ancien accepté du 4e au 33e degré. C'est le rite post-magistral le plus répandu au monde.

    Ce numéro des Essais Écossais est tout entier consacré à Étienne Morin (1717-1771), un Franc-maçon du XVIIIe siècle considéré à juste titre comme un des organisateurs de l’Écossisme. Publié à l’occasion du tricentenaire de sa naissance dont il convient de souligner qu’elle est l’exacte contemporaine de celle de la Maçonnerie institutionnelle à Londres en 1717, il présente les actes d'un colloque qui s’imposait d’autant plus que l’évolution de l’historiographie maçonnique permet d’en renouveler l’étude après les travaux fondamentaux, menés au XXe siècle, sur la recherche des origines de l’Écossisme. Il est bien question ici des origines et non pas de l’origine. Notre projet en effet, n’est pas d’entreprendre une archéologie qui consisterait à rechercher une origine primordiale unique. Tout au contraire, il est de construire une généalogie robuste et argumentée dans laquelle nous inscrire. Étienne Morin en possession de sa Grande Patente et de tous les grades recueillis et compilés au cours de ses voyages incessants, qu’ils soient géographiques entre les Antilles et l’Europe, humains en proximité de tous les maçons rencontrés ou spirituels en compagnie des grands voyageurs mythiques, s’est révélé comme le grand organisateur de la systématisation scalaire des rituels et des degrés.

    15,00 €
  • Maitre, et après

    Composé d'une centaine de membres, l'aréopage "Sources" est l'aréopage de recherche du Grand Collège des Rites Écossais du Grand Orient de France. A l'occasion de son 40e anniversaire, il s'est interrogé sur la question de l'après-maîtrise.

    « Maître, et après ? » renvoie à une question fondamentale qui se manifestait déjà à l’époque du Chevalier de Ramsay, à savoir la problématique récurrente de la nécessité des grades post-magistraux inutilement utiles pour les uns ou utilement inutiles pour les autres et que le Grand Commandeur Ernest-Ferdinand Chabanne évoquait. La Maîtrise, écrivait-il, résulte de « … la progression à l’échelle des Ateliers Bleus [qui] amène à croire, et à se flatter parfois, que le Maçon arrivé à la Maîtrise a atteint la plénitude de ses droits et de ses devoirs… et pour d’aucuns à considérer que le parcours a pris fin et que la perfection est atteinte. Ceux qui le croient se jugent eux-mêmes.» À chacun de se juger. Le Maître se substitue à Hiram interrompant ainsi la transmission qu'il lui appartient de retrouver. À chacun de la découvrir.
    Les cinq acteurs de cette tragédie, Hiram, les 3 mauvais Compagnons et nouveau Maître. Chaque récipiendiaire recèle en lui-même quelque chose de chacun des cinq. À chacun de les intérioriser.
    Les Ateliers de Perfection n’ont pas d’autre ambition que de proposer à chacun les moyens de devenir qui il est, mais seulement quand il l’aura appris.

     

    15,00 €
  • Écossisme et Transhumanisme

    Il était essentiel que le Grand Collège des Rites Écossais, porteur d’une éthique liée à son exigence de spiritualité, s’approprie des questions anthropologiques et les aborde sans toutefois prétendre leur apporter des réponses définitives. Il s'imposait d'interroger les rapports dialectiques entre l'humanisme qu'est l'écossisme et le transhumanisme, nouvelle "religion" de la post-modernité.

    « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair- obscur surgissent les monstres. » Ainsi s’exprimait, du fond de ses geôles mussoliniennes, Antonio Gramsci (1891-1937) qui a passé la moitié de sa vie en prison.
    Le transhumanisme qui fait l’objet des actes du colloque du Grand Collège des Rites Écossais réunis dans ce volume des Essais Écossais ne serait-il pas un de ces monstres entrevus par Gramsci ? N’est-ce pas là une « machinisation » de l’homme ?
    Dans sa version médecine curative liée au care, le transhumanisme vise à utiliser les NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, intelligence artificielle et sciences cognitives) pour traiter les handicaps et les maladies et à terme lutter contre le vieillissement et la mort.
    Dans sa version médecine méliorative permettant une augmentation de l’humain, le fameux « homme augmenté », les NBIC révèlent autant d’interrogations qu’elles apportent de solutions.
    Quoi qu’il en soit, le transhumanisme qui traverse l’homme, au risque de le transpercer, ne peut pas rester sans questionnement entre le techniquement réalisable et l’éthiquement acceptable.

     

    15,00 €